1- Peux-tu te présenter rapidement ?
Je m’appelle Guillaume W, 49 ans, je vis à Paris et je suis passionné de photographie, en particulier de photo de rue.
2- Depuis quand fais-tu de la photo ? et comment as-tu commencé ?
J’ai découvert la photo il y a une quinzaine d’années, un peu par hasard. Lors d’une promenade, on m’a prêté un Canon 500D… et j’ai tout de suite compris que cet appareil pouvait devenir un outil puissant pour raconter des histoires.
Au début des années 2000, j’avais déjà tenté cette voie en faisant une école de cinéma, justement parce que j’étais attiré par la narration. Mais avec le cinéma, tu dépends d’une équipe, de moyens techniques, de logistique. Alors qu’en photo, c’est l’inverse : tu prends ton boîtier, tu sors dans la rue… et l’aventure commence. Tu es seul, libre, et pourtant jamais à court de récits à capturer.
3- Comment décris-tu ton style de photos ?
Passionné par la photo et par les gens, j’essaie de mêler les deux pour raconter des histoires humaines.
4- Argentique ou numérique ?
Enfant, j’ai eu un Kodak Disc, ce drôle d’appareil qui semblait futuriste à l’époque. Je l’adorais… jusqu’au jour où on me l’a volé pendant un voyage en Inde. Peut-être que c’est pour ça qu’en grandissant, j’ai évité l’argentique et que je suis passé directement au numérique. De toute façon, vu les prix aujourd’hui, je ne regrette pas trop.
Quel(s) boîtier(s) ?
Depuis que j’ai adopté le Leica M240 en octobre 2023, j’ai découvert tout le charme du télémétrique — et j’en suis tombé amoureux. Mon Ricoh GR II, cabossé par les années, continue de me suivre de temps à autre. Les autres appareils, eux, sont plus souvent rangés que sortis.
5- Quels sont tes projets en cours ou futurs ?
Ça me travaille, cette idée de sortir un projet sur papier mais je cherche encore quoi raconter et comment le faire.
6- Un.e photographe coup de cœur
Parmi les photographes de moins de 80 ans, mon choix manque peut-être d’objectivité : je suis actuellement en mentoring avec Antoine Dogan. Un photographe extrêmement talentueux, mais encore trop sous-estimé à mon goût.
Et puis il y a ceux que j’appelle affectueusement mes “papis de la photo” — des figures mythiques auprès desquelles j’aurais rêvé d’apprendre : Elliott Erwitt, Saul Leiter, William Klein, Joel Meyerowitz… Des références classiques, peut-être, mais des maîtres incontournables.
7- Peux tu nous parler de ta chaine youtube, pourquoi une chaîne? quel est le concept?
L’idée derrière cette chaîne, c’était avant tout de partager ma passion pour la photo de rue. J’avais envie de la faire découvrir au plus grand nombre — et pourquoi pas, de donner envie à certains de s’y mettre. Parce que oui, la photo de rue, c’est magique. Depuis deux ans, je rencontre et j’interviewe des photographes inspirants. Et à chaque échange, j’apprends énormément à leur contact.
8- Un petit conseil à donner à toute personne qui aimerait se lancer dans la photo ?
Pratiquer, pratiquer, pratiquer